Normandie impressionniste – Elbeuf

Deuxième étape de notre voyage dans le temps : Elbeuf, plus précisément une ancienne usine transformée en musée, La Fabrique des Savoirs, qui accueille jusqu’au 13 novembre 2016 l’exposition « De l’intime au social, le studio Edeline à Elbeuf (1904-1970)«  (entrée libre).

Voici la présentation qu’en fait le musée : « L’exposition est consacrée aux portraits réalisés dans l’atelier de photographie d’Eugène Edeline entre 1904 et la fin des années 70. Depuis le début du XXe siècle, trois générations ont ainsi  photographié une grande partie de la population d’Elbeuf et de sa région jusqu’aux proches villages de l’Eure. Dans l’intimité de ces personnes, dévoilant leur image à l’occasion des moments importants de leur vie s’est constituée au fil des années une extraordinaire collection, véritable portrait d’une ville et d’une société. Cet ensemble inédit constitue une ressource artistique et documentaire précieuse pour observer la pratique  des photographes d’art professionnels. »

C’était une très belle exposition, pleine d’émotions… J’avoue, on n’a pas pu s’empêcher de se moquer gentiment de certains « portraiturés » !

Photographie de couple (Pellerin) - Studio Édeline, 1928
Photographie de couple (Pellerin) – Studio Édeline, 1928

Une conclusion s’impose : les coiffures ridicules ne datent pas d’aujourd’hui (si vous voyez ce que je veux dire…)

Photographie de fratrie ? (nom illisible) - Studio Édeline, 1931
Photographie de fratrie ? (nom illisible) – Studio Édeline, 1931
Photographie (Saint-Pierre) - Studio Édeline, 1927
Photographie (Saint-Pierre) – Studio Édeline, 1927

Le livre de l’exposition est publié par les Éditions des falaises.

Nous n’avons guère eu le temps de visiter les collections permanentes du musée mais nous avons tout de même pu monter au 5e étage admirer la vue sur les anciennes usines Blin & Blin et assister au rez-de-chaussée à l’histoire de l’implantation et du développement d’Elbeuf en « vidéo-maquette » (je ne sais pas quel est le terme approprié pour cette installation).

Illustration tirée du site La Fabrique des Savoirs
Illustration tirée du site La Fabrique des Savoirs

Normandie impressionniste – Bernay

Georges et moi venons de passer 2 jours en Normandie afin de visiter quelques-unes des expositions proposées dans le cadre du Festival « Normandie Impressionniste ».

Nous nous sommes tout d’abord rendus à Bernay, labellisée « Ville d’art et d’histoire ». Bien qu’ayant passé mon adolescence à une trentaine de kilomètres de cette bourgade, je n’y avais jamais mis les pieds. Nous fûmes donc surpris de découvrir une magnifique petite ville normande. Je n’ai pas (encore) lu Madame Bovary, mais du peu que j’en sais, j’imagine fort bien l’intrigue se dérouler ici. De belles maisons en brique ou à colombages, une abbatiale dont le chevet est recouvert de pans de bois (comme dans la région de Troyes), les bâtiments en pierre de l’ancien ensemble abbatial abritant aujourd’hui la mairie et le musée des beaux-arts… et, un peu plus loin, la « Maison Paquebot » symbole du modernisme des années 30.

Maisons à colombages, Bernay
Maisons à colombages à Bernay
Bernay : Musée des Beaux-Arts, Hôtel de Ville, Abbatiale Notre-Dame
Bernay : Musée des Beaux-Arts, Hôtel de Ville, Abbatiale Notre-Dame
Maison Paquebot, Bernay
Maison Paquebot, Bernay

« Portraits de lectrices » était le thème de cette première exposition.
(J’ai justement en cours une peinture de lectrice, sur laquelle je bloque : après avoir passé des jours sur une perspective pourrie – qui l’est d’ailleurs toujours –  je n’arrive pas à décider de quelle couleur je dois peindre la robe de ma gente dame…).

Nous avons souri devant la double-page d’un ancien numéro de Marie-Claire sur les « Lettres difficiles » (à écrire).

« Les lettres difficiles » : article paru dans Marie Claire n°9, avril 1937 (collection particulière)
Exemple de lettre pour demander l’échange d’un cadeau, tiré de l’article « Les lettres difficiles » paru dans Marie Claire n°9, avril 1937 (collection particulière)

Après avoir mangé un délicieux couscous au Dattier (quand on ne sait pas où aller manger en vacances, Georges et moi optons souvent pour un couscous… et nous n’avons jamais été déçus par ce choix… humm la bonne semoule !), nous sommes allés visiter les collections permanentes du Musée des Beaux-Arts.

« La Sculpture » (plâtre) – Léon FAGEL – 1904 – Musée des Beaux-Arts de Bernay