Ayé, je me suis fait un petit kit pour aller peindre « sur le motif ».
Mais le plus dur reste de se lancer… Trouver quoi dessiner/peindre, dans un coin pas trop inconfortable (pas en plein soleil, pas trop cracra pour pouvoir s’asseoir…) et tranquille (pour l’instant je n’apprécie guère sentir un regard par dessus mon épaule).
Voici un autre tableau sur lequel je bloque depuis un certain temps, comme pour les Causeuses.
Comme à l’atelier Schlum nous travaillons sur du kraft et qu’aucune de mes « toiles » n’étaient alors marouflées, je n’avais rien à exposer chez moi. Du coup, j’ai voulu faire une peinture directement sur toile. A posteriori, je pense que l’idée n’était pas bonne… mais bon, c’est en faisant des erreurs qu’on apprend ! En effet, la toile déjà tendue est trop « molle » pour peindre correctement (le pinceau s’enfonce dedans). Elle était vendue avec un sachet de petits coins en bois… mais sans notice explicative… où les insérer ? comment ? à quel moment ?
Je voulais faire un thème qui colle à notre intérieur (quasiment une bibliothèque par pièce), à savoir une lectrice. Pour accentuer l’effet romantique, j’ai choisi de la représenter de nuit. Toujours a posteriori, je pense que c’était une erreur car cela va assombrir la pièce dans laquelle je comptais la mettre (je m’en suis aperçue après avoir enfin marouflé certaines de mes précédentes peintures, assez sombres elles-aussi).
Les dessins préparatoires m’ont pris un certain temps. Je remercie d’ailleurs A. d’avoir accepté de poser, sans cela j’y serai encore… Malgré les heures passées dessus, la perspective est toujours aussi pourrie. J’espère vaguement que comme le tableau sera plus sombre là où elle est la pire, on ne se focalisera pas dessus…
Lectrice – Étude préparatoire – Janvier 2016Lectrice – Dessin – Mars 2016Lectrice – Dessin reporté sur la toile (60×120 cm) – Avril 2016Lectrice – Essai couleurs sur PC (… à la grosse, hein !) – Août 2016
J’en suis là : à ne pas savoir de quelles couleurs faire la robe et la cape de la demoiselle… Je suis tentée par le bleu pour la cape, mais comme il y aura déjà le bleu de la nuit, ça risque de jurer… Donc je pense à faire un effet velours en y mettant du vert. Mais étant néophyte en peinture, j’ai peur de galérer !
Dans le cadre de l’évènement « Portugal : un air de Saudade », je vous invite à découvrir (si ce n’est pas déjà fait), les planches BD originales de Cyril Pedrosa pour son album Portugal (2011, Dupuis « Aire libre ») exposées à la Médiathèque Louis Aragon du Mans. J’ai assisté à la conférence qui y était donnée le 20 mai 2016, super souvenir !
Cyril Pedrosa / planche pour Portugal, Dupuis, 2011(…j’ai oublié de noter le numéro de la planche, mais ce dessin correspond à la première case de la page 79)
Certaines planches sont visibles : ici (Galerie 9e Art).
Cela fait maintenant un an et demi que je suis sur ce projet de petite peinture… et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça n’avance pas vite !
J’étais assez inspirée par une photo prise pendant mon enfance, lors d’un été passé chez ma grand-mère maternelle. Je souhaitais juste changer le cadre, à savoir mettre un cimetière à la place du jardin (les étés chez mamie sont synonymes pour moi de visites au cimetière, d’où un certain goût pour ces endroits… mais n’y voyez rien de gothique).
Bon, ben juste ça (changer le décor), ça m’a pris des mois (évidemment quelques heures par-ci, par-là, pas en continu !). Je n’arrivais pas à finir ce foutu dessin… Après plusieurs mois de « repos » j’ai fini par prendre le taureau par les cornes et à commencer à peindre, car ça n’avait que trop duré ! Et maintenant… ben maintenant je suis bloquée car j’ai peur de saloper ce que j’ai fait !
Le style naïf n’était pas voulu, mais finalement ça me convient.
Nous profitons de cette belle journée classée « noire » sur les autoroutes des vacances pour nous rendre à Rouen… libérée de ses habituels embouteillages !
Direction le Musée des Beaux-Arts de Rouen. J’y étais allée en 2003 et en avait gardé un très bon souvenir. Parmi les tableaux monumentaux exposés , celui-ci m’avait particulièrement marqué :
Toujours dans le cadre du festival Normandie Impressionniste, nous avons commencé par visiter l’exposition temporaire Manet, Renoir, Monet, Morisot… Scènes de la vie impressionniste. Est-ce parce que nous avions fraîchement vu d’autres expositions sur le même thème ? Nous avons trouvé la muséographie moins agréable que lors de nos précédentes visites dans le cadre du festival. Peut-être est-ce dû également au thème un peu « fourre-tout ».
Il n’était pas autorisé de prendre des photos, mais nous avons noté quelques noms d’artistes que nous ne connaissions pas afin d’en savoir un peu plus sur eux par la suite… Parmi eux, Federico Zandomeneghi.
Au lit – Federico Zandomeneghi – 1878 Florence, Galleria d’Arte moderna
Pause déjeuner à l’excellent In Situ, à 2 pas du musée.
Restaurant In Situ – 35 Rue Lecanuet 76000 ROUEN
Retour au musée, pour parcourir les collections permanentes (il n’y avait plus de plan imprimé, dommage car certaines salles étant fermées, on était un peu perdus).
Parmi les salles l’une d’elle est consacrée à Jeanne d’Arc (bûcher rouennais oblige…), où il y en a pour tous les goûts.
Jeanne d’Arc écoutant ses voix (détail) / Léon François Bénouville Musée des Beaux-Arts de Rouen, dépôt du Fonds National d’Art Contemporain
De nombreux tableaux de la période impressionniste peuvent être admirés dans plusieurs salles (en dehors de l’exposition temporaire).
Le Port d’Honfleur – René de Saint-Delis – 1905 Musée des Beaux-Arts de Rouen, donation François DepeauxLa Vielle Fabrique – Frits Thaulow Musée des Beaux-Arts de Rouen
… Frits Thaulow, qui est lui-même l’objet d’une exposition au Musée des Beaux-Arts de Caen… (soon…)
Le Bistrot des fleurs étant fermé pour les congés (il nous avait laissé un excellent souvenir… il y a plus de 10 ans), nous nous sommes reportés sur son voisin l’Envie, où nous avons pris un succulent déjeuner.
Nous nous sommes ensuite rendus au Musée de Vernon afin de visiter l’exposition Portraits de femmes : tableaux peints par des femmes. Les sujets sont peu variés (la plupart du temps des femmes ou des jardins), la faute à la misogynie de l’époque, illustrée par un mur de citations plus édifiantes les unes que les autres…
Cécilia Beaux – Sita et Sarita ou jeune fille au chat (détail) (huile sur toile) – 1893-1894 Paris, Musée d’OrsayAnna Boch – En juin / Femme au jardin (huile sur toile) – 1894 Propriété de l’État belge, en dépôt au Musée des beaux-arts de Charleroi
Nous avons ensuite visité les collections permanentes du musée, dont une section dédiée à l’impressionnisme et une autre à l’art animalier.
Nous nous sommes ensuite rendus à Giverny afin de visiter 2 autres expositions du Festival Normandie Impressionniste (l’une à Giverny et l’autre à Vernon).
Ça n’était pas la meilleure saison pour le faire (beaucoup de fleurs fanées), ni le bon jour, relativement couvert. Il y avait beaucoup de monde et l’entrée, pour un site de cette fréquentation, n’était pas très bien gérée (par ailleurs l’unique caisse avait un problème de machine de billetterie, ce qui n’arrangerait rien). En revanche, la boutique de souvenirs, immense, ne manquait ni de personnel ni de caisses… hum, hum…
La maison vaut le détour, il y a notamment une belle collection d’estampes japonaises. Le jardin est un peu trop « plein » à mon goût. La promenade au bord de l’eau (avec le fameux pont japonais) est agréable, quoique le charme soit un peu brisé par la route qui passe à proximité (et qu’il faut traverser par un passage souterrain).
C’était une très belle exposition. Devant les tableaux de bord de mer, on s’y croyait vraiment…
Joaquín Sorolla – Pêcheurs valenciens (huile sur toile) – 1895 Collection Broere Charitable FoundationJoaquín Sorolla – L’été (huile sur toile) – 1904 La Havane, Museo Nacional Bellas ArtesJoaquín Sorolla – (esquisse petit format – huile sur carton) – 1904Joaquín Sorolla – Cousant la voile (huile sur toile) – 1896 Venise, Fondazione Musei Civici di Venezia, Museo Correr, Galleria Internazionale d’Arte Moderna di Ca’Pesaro
En dehors de l’exposition, nous avons été déçus par la quasi-absence d’œuvres « permanentes » montrées au public (une seule salle).